L’avènement du Web 2.0 a profondément bouleversé la société et le comportement des individus ces 20 dernières années. Internet créé un réseau mondial offrant des possibilités de partages, d’échanges et d’accès à l’information exponentiel. En conséquence, les réseaux sociaux, les blogs et les sites communautaires continuent de fleurirent sur la toile. Olivier Murrat et Alexandre Jouanne, explique cette mutation en écrivant « l’intérêt du web ne réside plus dans le contenu qu’il propose mais dans les relations sociales qu’il génère, les connexions entre les personnes qui créent du tissu social ». La communication entre les personnes explose avec l’effacement des barrières physiques et l’information n’a jamais été aussi rapide. Internet permet donc aux internautes d’être partout à la fois sur le Web. Ces différentes plateformes sociales demandent constamment à ses utilisateurs le renseignement de certaines informations sur eux. La vie numérique et physique se dissocient ce qui donne naissance à une nouvelle forme d’identité : l’identité numérique. « L’identité numérique peut être définie comme la collection des traces que nous laissons derrière nous, consciemment ou inconsciemment, au fil de nos navigations sur le réseau. » (Olivier Ertzscheid, Qu’est-ce que l’identité numérique ?)
Parmi les informations que nous disséminons sur le net, certaines concernent notre personne physique. Ces informations sont appelées « données à caractère personnel ». Selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), une donnée à caractère personnel c’est « Toute information relative à une personne physique susceptible d’être identifiée, directement ou indirectement. » comme par exemple, un nom, une photo, une adresse postale, une adresse mail, un numéro de téléphone etc… C’est-à-dire toutes les informations qui, par recoupement, permettent d’accéder à l’identification d’une personne physique.

Malheureusement, avec l’évolution des techniques d’information et de communication (Moteurs de recherche, géolocalisation, cookies…), les collectes et traitement des données à caractère personnel se voient augmenter. Le traitement des données à caractère personnel est une pratique très répandue qui n’est pas illégale en soi mais qui est strictement réglementé par la Cnil. Cette règlementation va d’ailleurs être renforcée avec le nouveau Règlement Européen sur la Protection des Données (RGPD) sur lequel nous accorderons toute une partie.

Aujourd’hui, ces collectes et traitement de données se font pratiquement par tous les sites internet et particulièrement par les géants du net : Google, Amazon, Facebook et Apple. Les « GAFA » ont d’ailleurs fait de la collecte de données leur modèle économique. En outre, ces données intéressent particulièrement le secteur du Marketing ayant créé une branche dédiée à l’utilisation des données personnelles : le Data Marketing ou marketing data driven.  « Le marketing data driven est une stratégie marketing consistant à utiliser des informations sur les clients d’une entreprise pour créer des campagnes publicitaires optimisées et personnalisées » (lebigdata.fr)

Les entreprises se basent de plus en plus sur les données personnelles collectées ou achetées auprès des GAFA (scandale de Facebook), pour mieux cibler et personnaliser les offres auprès de leurs clients. En dépit de l’arrivée du RGPD, les méthodes de collecte des données en  communication digitale continuent d’évoluer et deviennent de plus en plus subtiles. Les collectes de données ne cessent d’augmenter tout comme le risque d’atteinte aux droits des personnes et à la vie privée. Ainsi, sur ce site internet, nous répondrons à la problématique suivante :

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